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vendredi 18 mars 2016
Des médecins pour la PMA pour toutes
"Nous, médecins, avons aidé des couples homosexuels à avoir un enfant même si la loi l'interdit". Plus de 40 ans après le "manifeste des 343 Salopes" et celui des médecins pour le droit à l'avortement, 130 médecins ou biologistes appellent à l'accès à la procréation médicalement assistée (PMA) pour toutes les femmes, quelle que soit leur situation de couple, dans un manifeste publié par Le Monde du 17 mars 2016.
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dimanche 26 avril 2015
Lio et la PMA : pas d'enfants pour les homos
Pour Lio, "quand on choisit d'aimer quelqu'un du même sexe, on choisit de ne pas avoir d'enfant à la base". Bref, l'homosexualité est un choix, la stérilité en est le prix. La chanteuse avait déjà exprimé son opposition à la PMA fin 2014 sur France2, projetant sur les homosexuels son échec avec ses propres enfants, mais elle a précisé son point de vue dans une émission diffusée samedi 25 avril 2015 sur TV5Monde.
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mercredi 7 mai 2014
Hollande: pas de PMA au programme
La PMA pour les couples de lesbiennes ne figure pas au "programme du gouvernement". François Hollande clôt le débat, après avoir fait porter le message par ses ministres pendant plusieurs mois. Pour Bruno Le Roux, chef des députés PS, la PMA aurait dû être incluse dans le mariage pour tous.
mercredi 8 mai 2013
Deneuve trouve bizarre le mariage pour tous
Deneuve contre le "mariage pour tous"
Pour Catherine Deneuve, le mariage pour tous, "c'est bizarre". On mesure alors le gouffre qui sépare le monde des hétéros de celui des homos. Car l'actrice, icône gay, ex-ambassadrice et amie d'Yves Saint Laurent, s'avoue "perplexe" à l'idée que des couples de gays et lesbiennes vont bientôt pouvoir se marier en France, alors que "tous les gens divorcent".
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vendredi 12 avril 2013
Mariage homo: Hollande accélère, les anti en colère
Le gouvernement français a donné un coup d'accélérateur au mariage gay vendredi, rendant hystériques les anti.
Le projet de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples homosexuels a été adopté à main levée au Sénat ce 12 avril 2013 et reviendra à l'Assemblée nationale dès le 17 avril.
Les députés devront se prononcer sur les quelques amendements introduits à la chambre haute. Si le texte n'est pas modifié, les couples de lesbiennes et de gays pourront se marier cet été.
jeudi 28 mars 2013
Hollande enterre la PMA pour les lesbiennes
François Hollande a quasi-enterré l'ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de lesbiennes en déclarant qu'il respecterait l'avis du Conseil consultatif national d'éthique (CCNE). Or cette instance s'est déjà prononcée contre par le passé.
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dimanche 10 février 2013
Le mariage pour tous est pour mardi
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mercredi 30 janvier 2013
Taubira défend le mariage pour tous avec panache
Christiane Taubira a mouillé sa chemise ce 29 janvier 2013 pour défendre le projet de loi du gouvernement sur le mariage pour tous, qui devrait être adopté par la majorité de gauche malgré les plus de 5.000 amendements parfois loufoques déposés par l'opposition. "Enfin le mariage devient une institution universelle", a lancé la garde des Sceaux à l'Assemblée nationale, dénonçant les "mensonges", l'"hypocrisie" ou l'"égoïsme" de l'opposition.
Chahutée par une partie des députés, applaudie par l'autre, Taubira a longuement rappelé l'histoire du mariage civil, issu de la Révolution, soulignant qu'avant cela, comme les couples homosexuels aujourd'hui, les comédiens, protestants ou juifs ont été exclus du mariage religieux -catholique.
Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a également interpellé l'opposition en prenant le pari qu'une fois la loi votée, "beaucoup d'entre vous viendront me dire: Oui, c'est une avancée, vous avez bien fait de le faire".
Ouvrir le mariage aux couples de lesbiennes et de gays, "c'est un acte d'égalité", a insisté Taubira, assurant qu'"il ne s'agit pas d'un mariage au rabais (...) C'est bien le mariage, avec toute sa charge symbolique". "Nous proclamons par ce texte l'égalité de tous les couples, l'égalité de toutes les familles", a-t-elle lancé sous les huées de l'opposition. Et la majorité d'applaudir debout quand elle ajoute: "Nous sommes fiers de ce que nous faisons."
La ministre des Familles, Dominique Bertinotti, a pour sa part rappelé qu'"il n'y a plus de modèle familial unique". "Cette loi nous oblige à regarder droit dans les yeux la réalité des familles d'aujourd'hui", a-t-elle poursuivi, "refusons les peurs" avec "une vision généreuse de la famille, qui inclut et non qui exclut".
La ministre a cité le président américain Barack Obama, qui a déclaré il y a quelques jours dans son discours de ré-investiture que sa tâche ne serait pas finie "tant que nos frères et nos soeurs gays ne sont pas traités de la même façon par la loi". "Plus personne ne doit être clandestin dans sa famille, dans la société, dans la République", a lancé Bertinotti.
Quant au rapporteur du texte, Erwann Binet, il a affirmé qu'"aucune étude sérieuse" ne constatait de différence entre les enfants de familles hétéro et homoparentales.
L'opposition, notamment Hervé Mariton et Henri Guaino, est tout de suite montée au créneau contre le mariage pour tous, s'enflammant et s'attirant des rappels au règlement.
Le débat sur le mariage et l'adoption pour tous doit s'achever au plus tard le 10 février. La procréation médicalement assistée (PMA), initialement prévue dans le texte, a été renvoyée à un autre projet de loi sur la famille, en mars. "Cette loi est historique car elle fait tomber un bastion de la stigmatisation", a estimé la rapporteuse Marie-Françoise Clergeau. "Les arguments d'hier contre le PACS sont les mêmes que ceux d'aujourd'hui contre le mariage."
- Le projet de loi sur le mariage pour tous
- Les amendements
dimanche 27 janvier 2013
Une manif pour l'égalité des droits: mariage, adoption, filiation, PMA
Un défilé d'amour contre le déferlement de haine et d'homophobie. Les organisateurs de la manifestation nationale de ce dimanche 27 janvier veulent rassembler plus que les 150.000 personnes du 16 décembre 2012 sur le pavé parisien pour dire un grand "oui" à l'égalité des couples homos et hétéros devant le mariage, l'adoption, la filiation et la PMA (procréation médicalement assistée).
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lundi 17 décembre 2012
Belle manif pour le mariage pour tous et la PMA
Plusieurs dizaines de milliers de personnes -60.000 selon la préfecture, 150.000 selon les organisateurs- ont manifesté dimanche 16 décembre à Paris pour l'ouverture du mariage aux couples homosexuels et l'accès à la PMA pour les lesbiennes. Une nouvelle manif' est prévue pour le 27 janvier 2013.
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dimanche 1 juillet 2012
Dernière Gay Pride avant le mariage!
Si tout se passe comme promis, la Gay Pride 2012 était la dernière avant l'ouverture du mariage aux couples homosexuels en France. Elu en mai, François Hollande s'y est engagé pour le printemps 2013 au plus tard.
lundi 16 avril 2012
Présidentielle: et si les candidats avaient des parents homos?
"Eva Joly, François Hollande, Jean-Luc Mélenchon, François Bayrou, Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen aussi auraient pu avoir deux mamans lesbiennes ou deux papas gays. Et ils et elles auraient été aussi heureux-ses".
SOS Homophobie a lancé une campagne de six affiches pour la reconnaissance légale de l'homoparentalité à l'occasion de la présidentielle 2012. On y voit François Hollande, Nicolas Sarkozy, Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen, François Bayrou et Eva Joly en enfant tenu par un couple de femmes ou d'hommes, avec cette légende: "(Untel) aussi aurait pu avoir deux papas gays/deux mamans lesbiennes/Et il/elle aurait été aussi heureux/se".
Et SOS Homophobie de souligner que, "en France, 300.000 enfants ont des parents homosexuels. Ils et elles ont droit à la même sécurité que les autres. La France doit reconnaître les familles homoparentales".
SOS Homophobie rappelle que, sur dix candidats à la présidentielle, trois refusent de garantir les mêmes droits aux couples homosexuels qu'aux autres: le sortant Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan. A gauche et au centre, "l'ensemble des candidat-e-s souhaite répondre à cette demande sociale en garantissant une stricte égalité entre les hétéros et les homos", ajoute l'association.
Le nombre d'enfants vivant dans des foyers homosexuels n'est pas précisément connu. SOS Homophobie et l'Association des parents et futurs parents gays et lesbiens (APGL) l'estime à 300.000 en prenant en compte des configurations familiales très diverses, l'INED (Institut national d'études démographiques) à plus de 30.000 mais reconnaît que ses outils ne sont pas adaptés à cette question.
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jeudi 3 novembre 2011
Un couple lesbien obtient l'autorité parentale partagée
Un couple de lesbiennes pacsées a obtenu le partage de l'autorité parentale sur ses deux petites jumelles. Une juge aux affaires familiales de Bordeaux a estimé que c'était dans l'intérêt des enfants, d'autant plus que, dans les faits, la mère non biologique exerçait déjà ce rôle avec sa compagne.
"Sud-Ouest" note que le parquet dispose d'un mois pour faire appel de la décision mais qu'il ne s'y est pas opposé à l'audience. L'article 377 du Code civil prévoit la possibilité de partager l'autorité parentale "lorsque les circonstances l'exigent".
"On vient de recevoir le jugement comme quoi mon amie est parent à part entière comme moi. On est très, très heureuses. On se dit que notre affaire va peut-être faire avancer les mentalités, les politiques aussi", a réagi Cécile, la mère biologique, sur France Info.
Le couple a dû se rendre en Espagne pour la conception, la procréation médicalement assistée (PMA) n'étant pas ouverte aux couples homosexuels en France. Suzanne et Jeanne sont nées le 25 février 2010.
"On est des parents à part entière, aussi bien mon amie que moi. On trouve tout à fait normal qu'elle trouve sa place au sein de la vie familiale avec les enfants", a ajouté Cécile. "On l'a fait pour nous mais on l'a fait aussi pour tous les couples homosexuels de France."
Ce n'est pas la première fois qu'un couple lesbien obtient le partage de l'autorité parentale mais la Cour de cassation l'avait refusé le 8 juillet 2010 à un autre couple.
La Cour avait estimé que les deux femmes "ne démontraient pas en quoi l’intérêt supérieur des enfants exigeait que l’exercice de l’autorité parentale soit partagé entre elles et permettrait aux enfants d’avoir de meilleures conditions de vie ou une meilleure protection quand les attestations établissaient que les enfants étaient épanouis".
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mardi 9 août 2011
Mme la ministre et sa femme attendent un enfant
Penny Wong est lesbienne, bientôt maman et... ministre des Finances de l'Australie. Cette haut responsable gouvernementale vient d'annoncer que sa partenaire, Sophie Allouache, était enceinte et que leur enfant naîtrait en décembre.
"Comme tous les futurs parents, la perspective d'accueillir cet enfant dans notre vie nous comble de joie", se réjouit Penny Wong dans un communiqué.
Mme Wong, 42 ans, précise que l'enfant de sa compagne âgée de 35 ans a été conçu par fécondation in vitro (FIV), que le couple connaît le père biologique et que l'enfant le connaîtra également. Interrogée par le "Herald Sun", Wong dit ne pas connaître le sexe de l'enfant à venir: "j'aurais bien voulu savoir mais Sophie veut que ce soit une surprise".
La nouvelle de la grossesse de la compagne de Penny Wong s'inscrit dans un contexte politique particulier: la Première ministre travailliste Julia Gillard s'oppose à l'ouverture du mariage aux couples homosexuels alors que la question s'annonce comme l'un des grands sujets du congrès national du parti en décembre.
mercredi 13 juillet 2011
L'UMP veut une "famille durable" hétéro
Hervé Mariton
(Actualisé avec les réactions d'associations LGBT)
La "famille durable" que veut "promouvoir" l'UMP est résolument... hétéro.
Dans le rapport du groupe de travail sur la famille présenté par les députés Hervé Mariton et Anne Grommerch, le parti présidentiel défend plus que jamais "le mariage comme lien de deux personnes de sexe différent" et entend réserver l'adoption aux hétéros, en couple si possible.
Le rapport a évidemment fait bondir les associations LGBT, comme Act Up, qui estime que "l'UMP reste bien ce concentré de haine envers les pédés, les gouines, les trans", l'Association des parents gays et lesbiens (APGL) ou SOS Homophobie, qui se dit "révoltée par tant de mépris et de méconnaissance" des homosexuels et "des dizaines de milliers de familles homoparentales", et s'inquiète "de ce qui semble être un mouvement de fond au sein du parti majoritaire".
L'UMP préconise en effet de réserver en priorité l'adoption aux couples hétérosexuels ou aux seuls célibataires appartenant au cercle familial de l'enfant (oncle, tante...), quand ses parents sont décédés.
Car "avoir deux parents de sexe différent (est) un bien élémentaire de l'enfant", écrivent-ils. Quant à la monoparentalité, elle "peut être une circonstance de la vie, elle ne doit pas fonder le projet". L'adoption d'un enfant par un célibataire est pourtant possible en France depuis 1966.
Anne Grommerch |
L'UMP souhaite donc que soit maintenue "une différence subjective et créancière de droits entre le PACS ou le concubinage et le mariage". Et de réclamer le rétablissement du cadeau fiscal réservé aux seuls jeunes mariés. On est bien loin du statut du beau-parent promis par Nicolas Sarkozy. Ah oui, c'était avant qu'il ne soit président.
L'UMP veut une "famille durable" hétéro
Hervé Mariton
La "famille durable" que veut "promouvoir" l'UMP est résolument... hétéro.
Dans le rapport du groupe de travail sur la famille présenté par les députés Hervé Mariton et Anne Grommerch, le parti présidentiel défend plus que jamais "le mariage comme lien de deux personnes de sexe différent" et entend réserver l'adoption aux hétéros, en couple si possible.
L'UMP préconise en effet de réserver en priorité l'adoption aux couples hétérosexuels ou aux seuls célibataires appartenant au cercle familial de l'enfant (oncle, tante...), quand ses parents sont décédés.
Car "avoir deux parents de sexe différent (est) un bien élémentaire de l'enfant", écrivent-ils. Quant à la monoparentalité, elle "peut être une circonstance de la vie, elle ne doit pas fonder le projet". L'adoption d'un enfant par un célibataire est pourtant possible en France depuis 1966.
Anne Grommerch |
L'UMP souhaite donc que soit maintenue "une différence subjective et créancière de droits entre le PACS ou le concubinage et le mariage". Et de réclamer le rétablissement du cadeau fiscal réservé aux seuls jeunes mariés. On est bien loin du statut du beau-parent promis par Nicolas Sarkozy. Ah oui, c'était avant qu'il ne soit président.
lundi 2 août 2010
Emmanuelle B et Laurence: "on a perdu 12 ans" pour l'adoption
Après 12 années de combat pour obtenir l'agrément du département du Jura, Emmanuelle B. et sa compagne Laurence vont peut-être devoir renoncer à l'adoption. En novembre dernier, elles ont pourtant finalement obtenu satisfaction, après une longue procédure judiciaire.
"On fait les démarches parce qu'il faut qu'on aille au bout", mais "si on obtient un enfant dans quatre ans c'est sûr que ce sera trop tard" et "on renoncera peut-être à ce projet", a expliqué Laurence hier sur France-info. "C'est profondément scandaleux qu'on ait perdu 12 ans (...) Les démarches, on les avait entreprises à 34 ans, maintenant on en a 46 ans..." Le Conseil général du Jura en était bien conscient en jouant la montre.
- Lire aussi sur LToutes: "Emmanuelle B., lesbienne, peut adopter" (10/11/2009).
"On fait les démarches parce qu'il faut qu'on aille au bout", mais "si on obtient un enfant dans quatre ans c'est sûr que ce sera trop tard" et "on renoncera peut-être à ce projet", a expliqué Laurence hier sur France-info. "C'est profondément scandaleux qu'on ait perdu 12 ans (...) Les démarches, on les avait entreprises à 34 ans, maintenant on en a 46 ans..." Le Conseil général du Jura en était bien conscient en jouant la montre.
- Lire aussi sur LToutes: "Emmanuelle B., lesbienne, peut adopter" (10/11/2009).
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mardi 2 février 2010
Un couple lesbien obtient le partage de l'autorite parentale
Une lesbienne a été reconnue comme la mère sociale de l'enfant conçu par sa compagne, avec qui elle partage désormais l'autorité parentale.
Le parquet, qui avait souhaité le rejet de la demande, n'a pas fait appel pour l'heure de la décision du jugement rendu le 13 janvier par le tribunal de grande instance de Créteil, dans la région parisienne.
S., 30 ans, et N., 39 ans, vivent en concubinage depuis 2002 et sont pacsées depuis 2003. En juin 2008, S. a mis au monde l'enfant du couple, conçu par insémination artificielle en Espagne. N. n'ayant pas obtenu le droit d'adopter l'enfant, les deux femmes se sont tournées vers le partage de l'autorité parentale.
L'avocate du couple a "collé" à la jurisprudence en la matière, s'employant "à démontrer que l'intérêt de l'enfant exigeait l'autorité partagée", a-t-elle expliqué à LToutes. Me Céline Campi a notamment fait valoir que N. était le soutien financier du foyer, et que S., ébéniste, souffrait d'un souffle au coeur.
Le jugement découle de l'arrêt de la Cour de cassation du 24 février 2006. La plus haute juridiction française y estime que "l'article 377-alinéa 1er du Code civil s'oppose pas à ce qu'une mère, seule titulaire de l'autorité parentale en délègue tout ou partie de l'exercice à la femme avec laquelle elle vit en union stable et continue, dès lors que les circonstances l'exigent et que la mesure est conforme à l'intérêt de l'enfant".
Interrogé par LToutes, Philippe Rollandin, porte-parole de l'Association des parents gays et lesbiens (APGL), a salué la décision du TGI de Créteil, regrettant toutefois que le couple ait dû démontrer l'existence d'un risque pour l'enfant (la profession "physique" et l'état de sanrté de la mère biologique). "Ca fait un peu bricolage. Le parent social doit être reconnu comme tel. Ce qu'il faut, c'est une loi qui reconnaisse le statut du beau-parent", a-t-il estimé.
Le parquet, qui avait souhaité le rejet de la demande, n'a pas fait appel pour l'heure de la décision du jugement rendu le 13 janvier par le tribunal de grande instance de Créteil, dans la région parisienne.
S., 30 ans, et N., 39 ans, vivent en concubinage depuis 2002 et sont pacsées depuis 2003. En juin 2008, S. a mis au monde l'enfant du couple, conçu par insémination artificielle en Espagne. N. n'ayant pas obtenu le droit d'adopter l'enfant, les deux femmes se sont tournées vers le partage de l'autorité parentale.
L'avocate du couple a "collé" à la jurisprudence en la matière, s'employant "à démontrer que l'intérêt de l'enfant exigeait l'autorité partagée", a-t-elle expliqué à LToutes. Me Céline Campi a notamment fait valoir que N. était le soutien financier du foyer, et que S., ébéniste, souffrait d'un souffle au coeur.
Le jugement découle de l'arrêt de la Cour de cassation du 24 février 2006. La plus haute juridiction française y estime que "l'article 377-alinéa 1er du Code civil s'oppose pas à ce qu'une mère, seule titulaire de l'autorité parentale en délègue tout ou partie de l'exercice à la femme avec laquelle elle vit en union stable et continue, dès lors que les circonstances l'exigent et que la mesure est conforme à l'intérêt de l'enfant".
Interrogé par LToutes, Philippe Rollandin, porte-parole de l'Association des parents gays et lesbiens (APGL), a salué la décision du TGI de Créteil, regrettant toutefois que le couple ait dû démontrer l'existence d'un risque pour l'enfant (la profession "physique" et l'état de sanrté de la mère biologique). "Ca fait un peu bricolage. Le parent social doit être reconnu comme tel. Ce qu'il faut, c'est une loi qui reconnaisse le statut du beau-parent", a-t-il estimé.
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mercredi 20 janvier 2010
Morin défend l'homoparentalité
Hervé Morin défend l'homoparentalité. Le président du Nouveau centre est favorable à l'adoption par des couples homosexuels pour mettre fin à "l'hypocrisie formidable" de la loi française, comme il l'a dit le 18 janvier en présentant ses voeux 2010 à son parti.
Le patron du centre-droit souligne que "l’intérêt de l’enfant est de pouvoir bénéficier du même partage de l'autorité parentale, des mêmes protections que l’enfant adopté par un couple hétérosexuel s’il arrivait malheur à l’un des deux parents". Invoquant "l'humanisme moderne", il appelle son parti à "porter de grands sujets de société" comme l'homoparentalité -"quitte à en débattre entre nous", ajoute-t-il.
"Ayons en tête une seule exigence: l’intérêt de l’enfant. Dès lors, nous y répondrons autrement que par les réflexes que nous pourrions avoir spontanément", a lancé Morin à ses troupes, rappelant la levée de boucliers contre le PACS à droite il y a 12 ans.
En novembre dernier déjà, Hervé Morin plaidait sur Canal Plus pour l'homoparentalité, expliquant qu'"avant tout, ce qui compte, c'est l'amour que peut avoir un enfant, quelle que soit la configuration du couple". Et en décembre, il recevait des "spécialistes" de l'homoparentalité, dont l'avocate Caroline Mécary, pour mieux connaître les aspects de la question, surtout sur la protection des enfants.
A l'heure où le gouvernement répète à l'envi son opposition à l'adoption par des couples de lesbiennes et gays, Hervé Morin se place dans une position délicate, à l'approche des élections régionales qui plus est, en tant que ministre de la Défense, membre de la majorité et aussi chef d'un parti, centriste mais tout de même de droite. Cela mérite d'être noté, surtout quand Nadine Morano, la secrétaire d'Etat à la Famille, qu'on a connue plus ouverte aux droits LGBT, rétropédale vers le futur, renvoyant le débat sur l'homoparentalité à la présidentielle de 2012.
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mardi 13 octobre 2009
Adoption: Emmanuelle B. marque encore un point
Le rapporteur public a recommandé mardi au tribunal administratif de Besançon d'accorder le droit d'adopter un enfant à Emmanuelle B., une enseignante lesbienne vivant depuis 20 ans avec Laurence R., psychologue.
Le couple se bat depuis dix ans pour adopter mais se heurte à l'opposition farouche du président du Conseil général du Jura.
Le tribunal administratif de Besançon a mis sa décision en délibéré à trois semaines.
En février dernier, le président divers droite du département, Jean Raquin, avait refusé l'agrément pour la deuxième fois, alors que le rapport des services sociaux était favorable à Emmanuelle B. et que la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) avait même condamné la France pour le premier refus.
La CEDH avait ouvert la voie à l'adoption par un(e) homosexuel(le) en soulignant que le droit français autorisait l'adoption d'un enfant par une célibataire et que la Convention européenne des droits de l'Homme interdisait de discriminer des personnes sur la base de leur orientation sexuelle.
Le rapporteur public, dont l'avis est généralement suivi, recommande l'annulation de la décision du Conseil général du Jura et souhaite qu'Emmanuelle B. obtienne l'agrément pour adopter sous 15 jours à compter de la notification du jugement, avec, au cas où l'octroi traînerait, une astreinte (pénalité) de 100 euros par jour de retard.
L'avis du rapporteur public "confirme mon analyse du dossier (...): la décision de refus d'agrément est illégale", a constaté Me Caroline Mécary, l'avocate d'Emmanuelle B, interrogée par LToutes. "Deux autorités, qui ne sont pas des parties au procès, analysent la situation comme je le fais, car nous sommes du côté du droit et non de l'opinion politique", a-t-elle souligné.
- Lire aussi sur Ltoutes: "L'adoption -encore- refusée à une lesbienne" (02/02/2009)
Le couple se bat depuis dix ans pour adopter mais se heurte à l'opposition farouche du président du Conseil général du Jura.
Le tribunal administratif de Besançon a mis sa décision en délibéré à trois semaines.
En février dernier, le président divers droite du département, Jean Raquin, avait refusé l'agrément pour la deuxième fois, alors que le rapport des services sociaux était favorable à Emmanuelle B. et que la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) avait même condamné la France pour le premier refus.
La CEDH avait ouvert la voie à l'adoption par un(e) homosexuel(le) en soulignant que le droit français autorisait l'adoption d'un enfant par une célibataire et que la Convention européenne des droits de l'Homme interdisait de discriminer des personnes sur la base de leur orientation sexuelle.
Le rapporteur public, dont l'avis est généralement suivi, recommande l'annulation de la décision du Conseil général du Jura et souhaite qu'Emmanuelle B. obtienne l'agrément pour adopter sous 15 jours à compter de la notification du jugement, avec, au cas où l'octroi traînerait, une astreinte (pénalité) de 100 euros par jour de retard.
L'avis du rapporteur public "confirme mon analyse du dossier (...): la décision de refus d'agrément est illégale", a constaté Me Caroline Mécary, l'avocate d'Emmanuelle B, interrogée par LToutes. "Deux autorités, qui ne sont pas des parties au procès, analysent la situation comme je le fais, car nous sommes du côté du droit et non de l'opinion politique", a-t-elle souligné.
- Lire aussi sur Ltoutes: "L'adoption -encore- refusée à une lesbienne" (02/02/2009)
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