Lisa Hazirjian n'en revient toujours pas. Elle et sa compagne Michelle ont été invitées par Barack Obama à prendre le train avec lui, samedi 17 janvier 2009. Ils iront tous ensemble de Philadelphie à Washington, où se déroulera la cérémonie d'investiture du nouveau président américain le 20 janvier.
Les deux lesbiennes feront partie des 16 familles conviées, censées représenter les Américains moyens dans leur diversité. Elles apparaîtront aussi publiquement auprès de Barack Obama lors de cérémonies officielles. "Chacune de ces familles a une histoire particulière à ajouter à notre grande histoire américaine et nous sommes ravis qu'elles aient accepté de se joindre à nous pour ce voyage vers Washington", a expliqué dans un communiqué Josh Earnest, chargé de communication de la commission organisant la cérémonie d'inauguration.
"C'est totalement inattendu et incroyable", s'enthousiasme Lisa Hazirjian, une professeur d'université de 40 ans, interrogée par un journal de l'Ohio, "Plain dealer".
Lisa est une militante: elle a participé activement à la campagne d'Obama pour la présidentielle, en s'efforçant de convaincre la communauté LGBT de sa ville de Cleveland de se mobiliser pour le candidat démocrate. Dans le train, elle compte lui demander de renforcer les lois contre les discriminations, mais aussi parler... basket ball, un sport qu'elle adore.
"Michelle, elle, préfère rester plus discrète: "ma partenaire considère ça comme une récompense pour m'avoir si peu vue pendant tous ces mois de campagne", rigole Lisa Hazirjian. Reste à franchir les contrôles du Secret Service, chargé de la sécurité du président élu. "J'espère bien que ça ira. J'ai déjà acheté la robe!".
vendredi 9 janvier 2009
Deux lesbiennes prendront le train avec Obama
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jeudi 8 janvier 2009
Senegal: 8 ans de prison pour neuf jeunes homos
Neuf jeunes homosexuels ont été condamnés à huit ans de prison et une amende chacun pour "acte impudique, acte contre nature et association de malfaiteurs" mercredi au Sénégal.
Le procureur n'avait requis "que" cinq ans, le maximum prévu dans la loi pour des affaires de sodomie, mais le juge a ajouté trois ans pour conspiration. Ils comptent faire appel.
D'après l'International Gay and Lesbian Human Rights Commission (IGLHRC), la défense a disposé de très peu de temps et de moyens pour préparer le dossier. "Il y a une volonté délibérée de sanctionner ces jeunes. Le juge a pratiquement criminalisé les faits", a déclaré l'un des avocats, Me Issa Diop, à Radio France Internationale (RFI).
Les condamnés sont des militants contre le SIDA, parmi lesquels Diadji Diouf, figure de la communauté sénégalaise lesbienne, gay, bisexuelle et transgenre (LGBT) dans ce pays.
En février 2008, plusieurs personnes avaient déjà été arrêtées à Dakar après la parution dans un magazine local d'une cérémonie de mariage entre deux hommes. Les "suspects" avaient été relâchés peu après, mais Khady Ndiaye, directrice exécutive nationale de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho) a déploré sur RFI "l'homophobie grandissante au Sénégal".
Comme 37 autres pays d'Afrique, le Sénégal considère l'homosexualité comme un crime. L'Afrique du Sud avait d'ailleurs soulevé un tollé dans la région en 2006 en légalisant le mariage gay et lesbien.
Le procureur n'avait requis "que" cinq ans, le maximum prévu dans la loi pour des affaires de sodomie, mais le juge a ajouté trois ans pour conspiration. Ils comptent faire appel.
D'après l'International Gay and Lesbian Human Rights Commission (IGLHRC), la défense a disposé de très peu de temps et de moyens pour préparer le dossier. "Il y a une volonté délibérée de sanctionner ces jeunes. Le juge a pratiquement criminalisé les faits", a déclaré l'un des avocats, Me Issa Diop, à Radio France Internationale (RFI).
Les condamnés sont des militants contre le SIDA, parmi lesquels Diadji Diouf, figure de la communauté sénégalaise lesbienne, gay, bisexuelle et transgenre (LGBT) dans ce pays.
En février 2008, plusieurs personnes avaient déjà été arrêtées à Dakar après la parution dans un magazine local d'une cérémonie de mariage entre deux hommes. Les "suspects" avaient été relâchés peu après, mais Khady Ndiaye, directrice exécutive nationale de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho) a déploré sur RFI "l'homophobie grandissante au Sénégal".
Comme 37 autres pays d'Afrique, le Sénégal considère l'homosexualité comme un crime. L'Afrique du Sud avait d'ailleurs soulevé un tollé dans la région en 2006 en légalisant le mariage gay et lesbien.
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Brad Pitt défend le mariage homo
Non seulement Brad Pitt met la main à la poche pour soutenir le mariage homo, mais il ne manque pas non plus une occasion de défendre publiquement cette cause. "Les gens qui sont contre le mariage ne réalisent pas de quelle liberté ils profitent", a dit le compagnon d'Angelina Jolie au magazine américain "W". "Et si quelqu'un disait: désolé, pas de christianisme ici? Ou: pas de judaïsme. Surtout pas de mormons? Personne ne supporterait cela. Moi non plus je ne laisserais personne dire ça. Je les combattrais de la même façon".
Brad Pitt avait donné 100.000 dollars pour soutenir la campagne contre la "proposition 8" interdisant le mariage gay en Californie. Cela n'a pas suffi: elle a été adoptée par référendum le 4 novembre 2008.
Brad Pitt avait donné 100.000 dollars pour soutenir la campagne contre la "proposition 8" interdisant le mariage gay en Californie. Cela n'a pas suffi: elle a été adoptée par référendum le 4 novembre 2008.
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mardi 6 janvier 2009
Queer as Folk de retour sur Serie Club
Pour celles qui n'auraient pas encore fait connaissance avec Brian, Michael, Justin, et surtout Melanie et Lindsay, Serie Club offre une séance de rattrage à partir du 11 janvier 2009. La chaîne diffuse en effet l'intégrale des cinq saisons de la version américaine de "Queer as Folk" tous les dimanches à partir de 20h45.
Pour découvrir, ou redécouvrir, la vie d'une bande d'homos haute en couleur vivant à Pittsburg (Pennsylvanie). Parmi eux, un couple de lesbiennes, incarnées par la blonde Thea Gill et la brune Michelle Clunie.
La série avait déjà été diffusée en France par Jimmy en 2002, puis par Pink TV à partir de 2005. A ne pas rater...
Pour découvrir, ou redécouvrir, la vie d'une bande d'homos haute en couleur vivant à Pittsburg (Pennsylvanie). Parmi eux, un couple de lesbiennes, incarnées par la blonde Thea Gill et la brune Michelle Clunie.
La série avait déjà été diffusée en France par Jimmy en 2002, puis par Pink TV à partir de 2005. A ne pas rater...
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dimanche 4 janvier 2009
Un hétéro fait condamner son entreprise pour homophobie
Il en avait marre d'être traité de "pédale". Un Britannique de 56 ans a obtenu gain de cause de la justice, qui a condamné son entreprise en décembre 2008 pour harcèlement homophobe. Et pourtant, Stephen English est... hétérosexuel.
Bien que sachant pertinemment qu'il était marié et hétéro, ses collègues avaient pris l'habitude de faire circuler des moqueries incessantes sur lui, le caricaturant en "faggot" ("pédale"), et ce jusque dans le magazine interne de l'entreprise.
En l'absence de réaction de son employeur, M. English a porté plainte, en s'appuyant sur une loi britannique de 2003 qui réprime les discriminations contre les minorité sexuelles. Débouté en première instance, il a gagné en appel. "Les moqueries incessantes ont créé un environnement dégradé et hostile, et l'ont fait sur la base d'une orientation sexuelle", a constaté le juge Sdeley, selon un communiqué de la Commission britannique pour l'égalité et les droits humains (EHCR), qui avait soutenu le plaignant.
"Le harcèlement est inacceptable, quelles qu'en soient les bases: homo, hétéro, noir ou blanc. Le fait que les collègues de Stephen English savaient qu'il n'était pas homosexuel n'excuse pas leur comportement et ne devrait pas non plus l'empêcher d'avoir le même droit à la dignité et au respect sur son lieu de travail", a souligné John Wadham, de l'EHRC.
Bien que sachant pertinemment qu'il était marié et hétéro, ses collègues avaient pris l'habitude de faire circuler des moqueries incessantes sur lui, le caricaturant en "faggot" ("pédale"), et ce jusque dans le magazine interne de l'entreprise.
En l'absence de réaction de son employeur, M. English a porté plainte, en s'appuyant sur une loi britannique de 2003 qui réprime les discriminations contre les minorité sexuelles. Débouté en première instance, il a gagné en appel. "Les moqueries incessantes ont créé un environnement dégradé et hostile, et l'ont fait sur la base d'une orientation sexuelle", a constaté le juge Sdeley, selon un communiqué de la Commission britannique pour l'égalité et les droits humains (EHCR), qui avait soutenu le plaignant.
"Le harcèlement est inacceptable, quelles qu'en soient les bases: homo, hétéro, noir ou blanc. Le fait que les collègues de Stephen English savaient qu'il n'était pas homosexuel n'excuse pas leur comportement et ne devrait pas non plus l'empêcher d'avoir le même droit à la dignité et au respect sur son lieu de travail", a souligné John Wadham, de l'EHRC.
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