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Organisé par l'association Cineffable (cf "La success-story de Cineffable"), le festival lesbien et féministe célèbre cette année son 20e anniversaire, un exploit pour un festival qui repose sur le bénévolat et quelques subventions, dont celle de la mairie de Paris.
Pendant cinq jours, plus de 70 courts et longs métrages provenant d'une vingtaine de pays (cf "Demandez le programme!"), pour la plupart inédits en France, seront proposés à un public exclusivement féminin (cf "Discrimination?").
Affluence oblige, le festival se répartit cette année dans deux salles: le Trianon et la Halle Saint-Pierre, dans le XVIIIe arrondissement de Paris.
En ouverture sera projeté "Vivere" d'Angelica Maccarone (Allemagne), ou la rencontre, par une froide nuit de Réveillon, entre Francesca et l’énigmatique Gerlinde. Mais le festival nous transportera aussi en Afrique du Sud ("World Unseen", de Shamim Sarif) au temps de l'apartheid, où l'histoire d'amour de Miriam et Amina paraît vouée à l'échec, et à Taïwan ("Drifting Flowers", de Zero Chou) pour suivre trois générations de femmes: Diego, musicienne butch, Ging, chanteuse aveugle, et Lily, atteinte de la maladie d’Alzheimer.
Dans "Pusinky" ("Demoiselles", République tchèque), Karin Babinska se penche quant à elle sur les amours adolescentes, quand Connie Macatuno réalise avec "Rome et Juliet" le premier film lesbien philippin.
Côté documentaires, "Mom’s Apple Pie", des réalisatrices américaines Jody Laine, Shan Ottey et Shad Reinstein, présente l'histoire de ces enfants enlevés à leur mère dans les années 1970, parce qu'elles avaient osé être ouvertement lesbiennes et divorcer.
Dans "It’s STILL Elementary", Debra Chasnoff a repris sa caméra dix ans après “It’s Elementary”, dans lequel elle traitait pour la première fois de l'homosexualité expliquée aux enfants dans les écoles publiques américaines.
Récompensé dans le monde entier, le premier volet sera aussi visible dans le cadre du Festival.
Et parce qu'on n'est pas sérieux quand on a 20 ans, une spéciale "porno" est prévue samedi soir avec courts et long métrages chauds, chaud, chauds... et un débat sur "l'évolution de la
représentation de la sexualité lesbienne au cinéma". Celles qui le souhaitent pourront finir la soirée sur la piste de danse du Bus Palladium.
A Cineffable, c'est le public qui décerne les prix, lundi à partir de 19h. L'association récompensera par ailleurs le meilleur scénario, sélectionné à l'issue de son concours annuel. L'heureuse gagnante verra son oeuvre produite et diffusée pendant le Festival.
(RETOUR)
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