Les homosexuels et bisexuels sont plus ancrés à gauche que la moyenne des Français mais aussi attirés qu'eux par l'extrême droite à l'approche de la présidentielle 2012, selon une note de l'institut IFOP pour le Centre de recherches politiques de Sciences Po (CEVIPOF). Ils sont par ailleurs moins abstentionnistes, moins hésitants et plus constants dans leurs choix politiques que leurs concitoyens en général.
Les candidats de gauche attirent la moitié (49,5%) des suffrages des lesbiennes, gays et bi, contre 40,5% chez le reste des Français, et même 53% pour les homosexuels revendiqués, dont un tiers pour François Hollande.
Le président sortant Nicolas Sarkozy et les candidats déclarés de la droite parlementaire comme Dominique de Villepin rassemblent à peine 20% des intentions de vote des homosexuels et 25% de celles des bisexuels, contre 32,5% chez l'ensemble des Français. Au centre, François Bayrou plaît à 9% homos (10%) et bi (8%), contre 6,5% pour l'ensemble des électeurs.
En revanche, 20% des bi et 17% des homos sont attirés par l'extrême droite, pourtant peu réputée pour son homophilie, et Marine Le Pen réalise le même score chez les hétéros (19,5%) que chez les LGBT (19% environ; 20% chez les bi, 17% chez les homos).
L'IFOP estime qu'on compte 3,2 millions de "personnes affirmant une part d'homosexualité" en France, dont 1,5 million d'homos et 1,7 million de bi. D'après l'enquête de l'institut, les lesbiennes, gays et bi représentent 6,5% de la population âgée de 18 ans et plus (3% se revendiquant homos et 3,5% bi): un électorat non négligeable, mesdames et messieurs les politiques...
Pencher c'est bien, voter c'est mieux! va falloir conclure ! Faut avancer, on en peut plus de la droite!
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