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samedi 10 octobre 2009

Heroes: une lesbienne pour booster l'audience


C'est désormais un classique et dans Heroes, c'est Hayden Panettiere (à gauche sur la photo) qui s'y colle. Pour réveiller l'audience en berne de la saison 4 de cette série fantastique,la désormais célèbre cheerleader échange un baiser avec Madeline Zima, sa camarade de chambre. L'épisode a été diffusé ce week-end sur NBC, aux Etats-Unis. La love story sera-t-elle durable? ça dépend de la réaction du public...

Bientôt la retraite pour Amélie Mauresmo?


Amélie Mauresmo a annoncé cette semaine sur son site officiel qu'elle ne jouerait pas les deux derniers tournois prévus initialement à son programme en 2009. Et à 30 ans, la joueuse de tennis, lesbienne déclarée, n'est apparemment pas certaine de revenir du tout sur les courts: "Depuis mon retour de l'US Open, j'ai essayé de m'entraîner, mais je n'ai pas retrouvé l'envie de reprendre la compétition", explique-t-elle. A l'US Open, l'ancienne numéro un mondiale, retombée à la 20e place, a été sortie prématurément par la Canadienne Aleksandra Wozniak.

Amélie Mauresmo laisse planer le doute sur un éventuel départ à la retraite dès 2010: "Je ne souhaite pas me précipiter ni forcer les choses. Je me laisse encore le temps de la réflexion avant de prendre une décision pour la suite de ma carrière". La Française avait remporté deux tournois du grand chelem en 2006, Wimbledon et l'Open d'Australie.

Les comportements homosexuels moralement réprouvables pour la moitié des Américains

La moitié (49%) des Américains trouvent que les comportements homosexuels sont moralement réprouvables, selon un sondage de l'institut Pew Research Center.

Seules 9% des personnes interrogées jugent les comportements homosexuels moralement acceptables, et 35% estiment que cela ne relève pas de la morale. Les auteurs du sondage ne précisent pas s'ils assimilent comportements homosexuels (passage à l'acte) et homosexualité.

Par ailleurs, 57% des Américains sont favorables à des unions civiles permettant aux couples homosexuels de bénéficier de la plupart des avantages réservés aux couples mariés, mais ils ne sont que 39% à souhaiter la légalisation du mariage homosexuel, 53% y étant opposés.

Le mariage homosexuel est légal dans le Massachusetts, l'Iowa, le Connecticut et le Vermont, et le sera dans le New Hampshire en 2010.

L'enquête a été menée en août par téléphone auprès de 4.013 adultes. La marge d'erreur est de plus ou moins 2 points de pourcentage environ.

jeudi 8 octobre 2009

L'armée US vire plus de lesbiennes que de gays

Photo Showtime

(Actualisé le 11/10/2009 avec nouvelle promesse d'Obama de supprimer la loi DADT)
L'armée américaine renvoie largement plus de lesbiennes que de gays lorsqu'elle applique la loi du "Don't Ask, Don't Tell" (DADT) interdisant aux militaires ouvertement homosexuels de servir. Pourtant les femmes restent beaucoup moins nombreuses que les hommes dans les effectifs.

Le président Obama a réaffirmé le 10 octobre 2009 sa volonté de supprimer la loi DADT. "Je mettrai fin au Don’t Ask, Don’t Tell", a-t-il assuré, invité de l'organisation Human Rights Campign (HRC).

D'après les statistiques 2008 du Pentagone (Défense) obtenues par des chercheurs de l'Université de Californie à Santa Barbara, le phénomène de rejet des militaires lesbiennes est particulièrement net dans l'Air Force: les femmes y représentent 20% des effectifs mais 61% des militaires renvoyés du fait de leur homosexualité.

Dans l'armée de terre, 14% du personnel est féminin mais 36% des victimes du DADT sont des lesbiennes, dans la Navy c'est 14% de femmes et 18% de lesbiennes virées, et chez les Marines, 6% de femmes et 18% de lesbiennes renvoyées, d'après le Palm Center.

Plus de 13.500 lesbiennes et gays ont été chassés de l'armée depuis 1994, selon Servicemembers Legal Defense Network (SDLN), une organisation de défense des membres de l'armée qui milite pour l'abrogation de la loi DADT. En 2007 également, les femmes étaient plus durement frappées que les hommes. De là à penser que la loi DADT ("Ne demandez pas, ne parlez pas") arrange bien certains mysogynes dans l'armée....

- Lire aussi sur LToutes: "Ce que les homos attendent d'Obama" (18/01/2009)

mercredi 7 octobre 2009

Leonetti esquive l'homoparentalité


Le rapport Leonetti sur le statut du beau-parent, remis mercredi au Premier ministre François Fillon, "nie" les familles homoparentales "sous prétexte de ne pas leur accorder de droits spécifiques", estime l’Association des parents gays et lesbiens (APGL).

Chargé de calmer les conservateurs au sein de la majorité, le député UMP préfère notamment les termes de "mère" et "père" à celui de "parent", qui incluerait les familles homoparentales dans le partage des droits et devoirs envers l'enfant du couple. Le statut du beau-parent était une promesse électorale de Nicolas Sarkozy.

Pour l'APGL, le rapport Leonetti "vide de son sens" l'avant-projet de loi controversé de la secrétaire d'Etat à la Famille Nadine Morano, qui reconnaissait pour la première fois l'existence de familles homoparentales. Les statistiques officielles font état d'au moins 30.000 enfants vivant dans un foyer lesbien ou gay en 1999. L'APGL parle de 200.000.

Le projet Morano avait soulevé l'indignation d'une partie de la droite. La très catholique Christine Boutin, alors ministre du Logement, y voyait une tentative de faire reconnaître "l'adoption par les couples homosexuels de façon détournée".

Jean Leonetti revient à une vision plus traditionnelle de la famille. "La question de l’homoparentalité, si elle devait être abordée, mériterait de faire l’objet d’un débat serein et éclairé", écrit-il, elle "ne saurait être traitée au détour d’un texte dont l’ambition affichée était de repenser l’intérêt de l’enfant dans l’exercice de l’autorité parentale et des droits des tiers". Circulez, ça n'a rien à voir.

En outre, affirme M. Leonetti, un simple toilettage de la loi suffit, car "la quasi-unanimité des personnes auditionnées –les juristes, les pédopsychiatres, les acteurs de terrain– (estime que) le droit existant répond déjà à la plupart des problèmes rencontrés".

Pour lui, critique l'APGL, le tiers est un beau-père ou une belle-mère qui a "peu de droits et quelques devoirs", et il "ne considère la famille que sous un angle biologique". Or "dans les familles homoparentales (...), parce que le projet parental a été conçu par le couple, le tiers –véritable parent social- assume au quotidien l’éducation de l’enfant", souligne le porte-parole de l'APGL, Jean Tanguy.

François Fillon a fait savoir mercredi que "le projet de loi serait modifié afin de tenir compte des propositions du rapport, dans la perspective d’un examen prochain au Parlement".

- Lire aussi sur LToutes: "Morano et Boutin s'affrontent" (03/03/2009); "Copé veut un débat sur l'homoparentalité" (04/03/2009)