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mercredi 19 novembre 2008

Homophobie: GayLib dénonce "l'hypocrisie" de l'UMP


Christian Vanneste blanchi, Gérard Longuet qui assimile pédophilie et homosexualité... Trop, c'est trop, tonne GayLib dans une lettre ouverte adressée mercredi 19 novembre 2008 au secrétaire général de l'UMP Patrick Devedjian.

Le mouvement, qui tente de défendre les droits des homosexuels au sein du parti majoritaire, exige "que cesse l'hypocrisie" à l'UMP et que Patrick Devedjian mette le hola à une poussée homophobe qui risque de "submerger" le parti.

Poursuivi et condamné pour injure homophobe, Christian Vanneste a finalement été blanchi le 12 novembre 2008 par la Cour de cassation, qui a estimé que les propos incriminés entraient dans le cadre de la liberté d'expression. Cette décision ouvre "les vannes aux interventions les plus délirantes", constate GayLib. Son président Emmanuel Blanc (photo) dénonce en particulier les propos homophobes diffusés sur le blog de la "droite libre", le mouvement de Rachid Kaci associé à l'UMP.

Dans un billet daté du 16 novembre, l'auteur évoque rien moins que la "similitude d'intimidation entre les lobbys homosexuels et islamistes", voire leur "étrange proximité". Et d'asséner, reprenant justement les propos qui étaient reprochés à Christian Vanneste: "l'homosexualité, si elle était généralisée à l'ensemble de l'humanité, représenterait assurément un danger immédiat pour sa survie".

"Nous craignons qu'à défaut d'endiguer les paroles et les postures homophobes tenues sous ses couleurs, l'UMP se laisse submerger par ce genre de discours", s'alarme GayLib dans sa lettre ouverte. Son président rappelle qu'un certain Nicolas Sarkozy avait affirmé dans le mensuel Têtu de mars 2007, que "l'amour homosexuel n'était pas inférieur à l'amour hétérosexuel". Mais c'était pendant la campagne présidentielle. Le chef de l'Etat n'a pas réagi pour l'heure à la décision de la Cour de cassation.

"À qui l'UMP donne-t-elle donc raison sur ce point: à Nicolas Sarkozy ou à Christian Vanneste qui parle d’infériorité de l’homosexualité", écrit Emmanuel Blanc. "Sommes-nous des sous-femmes et des sous-hommes?".

Le président de GayLib dénonce aussi les propos tenus par le sénateur UMP Gérard Longuet, jugeant contradictoires des actions menées contre l'homophobie au sein des établissements scolaires et la nécessaire lutte contre la pédophilie. "Cet amalgame particulièrement douteux est inadmissible de la part d'un élu de la Nation".

Il faut "que cesse l'hypocrisie". GayLib exige donc que Patrick Devedjian "condamne les propos de Gérard Longuet" et "réaffirme que les
déclarations de Christian Vanneste
" entrent "en contradiction avec les valeurs défendues par l'UMP et Nicolas Sarkozy". Il demande aussi au secrétaire général de l'UMP de "veiller à ce que tout dérapage à caractère homophobe émanant d’élus membres de notre parti soient suivis de sanctions pouvant aller jusqu'à l'exclusion", et de s'engager, "au nom de l'UMP, à faire voter l'Union ouverte à tous les couples, mesure qui a été inscrite dans la plate-forme législative" du parti majoritaire.

De son côté, Christian Vanneste a réclamé dans l'hebdomadaire d'extrême droite "Minute" la "dissolution" de GayLib. "GayLib n'a rien à faire dans l'UMP et je vais entamer une demande de dissolution de ce mouvement auprès de Patrick Devedjian".

1 commentaire:

  1. Le lobby gay n'existe malheureusement pas. Preuve en est que, lorsqu'un gay arrive à un poste clé dans une entreprise ou à un niveau politique, il veut prouver que surtout il ne fait pas de favoritisme et s'évertue à ne pas engager d'autres gays, voire, à être plus homophobes que les autres. Comportement généralement constaté.

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