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mercredi 22 février 2012

Laurel Holloman expose à Paris



Laurel Holloman a acquis la célébrité en incarnant Tina dans The L Word, mais elle est revenue depuis à ses premières amours: la peinture et la sculpture. Elle exposera une quinzaine d'oeuvres à Paris du 3 au 21 avril.

Holloman précise sur Twitter que les peintures exposées sont déjà quasiment toutes vendues mais qu'elle pourrait proposer des reproductions à la vente. "J'essaierai d'être là la première semaine", ajoute-t-elle. Les fans de Tina aussi, à n'en pas douter.

- Exposition Laurel Holloman: mairie du Ve arrondissement de Paris, face au Panthéon. Du 3 au 21 avril 2012 (pas encore affiché sur le site de la mairie).

Vanneste joue avec les nerfs de l'UMP



Christian Vanneste va-t-il se présenter en indépendant contre le nouveau candidat UMP aux législatives de juin? Le député du Nord, qui a perdu l'investiture et frôlé l'exclusion pour ses derniers propos aux relents homophobes, n'exclut pas cette possiblité. Il l'avait fait en 2007 mais l'UMP ne lui avait opposé de candidat.

Interrogé sur son éventuelle candidature indépendante, Vanneste répond à France-Soir: "C'est possible, je n'ai pas encore pris ma décision." Il joue aussi le suspens sur son départ de l'UMP, qu'il a pourtant annoncé en fanfare dans la journée, en écrivant sur son blog que les derniers développements lui "font aujourd’hui très sérieusement envisager de quitter un parti qui n'a strictement plus rien à voir" avec le RPR qu'il a intégré en 1977.

Le cas Vanneste s'avère particulièrement épineux pour l'UMP, à l'heure où le candidat-président Nicolas Sarkozy fait de l'oeil aux plus conservateurs de sa majorité en rejetant le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels, tout en assurant qu'il a l'homophobie "en horreur" (voir article LToutes).

Résultat: une semaine après avoir quasiment promis l'exclusion de Christian Vanneste devant le tollé déclenché par ses propos sur la "fameuse légende" de la déportation des homosexuels français pendant la Deuxième Guerre mondiale (voir article LToutes), le patron de l'UMP, Jean-François Copé, suspend la procédure quand le député promet de partir de lui-même.

"A partir du moment où il se retire de l'UMP, on ne va pas enclencher une procédure. Si jamais il apparaissait que, d'ici quelques semaines, il ne s'est toujours pas retiré de l'UMP, ben, on en tirera les conséquences, voilà", déclare Copé.

De son côté, Vanneste dénonce "un harcèlement systématique de la part du lobby gay" et le "prosélytisme homosexuel" de GayLib au sein de l'UMP, rappelant que la Cour de cassation a cassé sa condamnation pour homophobie fin 2008.

"On a cherché à faire croire que j'avais nié la déportation (des homosexuels français), alors que j'avais seulement limité celle-ci à son cadre réel, déjà évidemment inexcusable", écrit-il sur son blog, rejetant le terme de "négationnisme". Mais il est bien le seul à parler d'une déportation massive d'homosexuels français, comme l'expliquait encore récemment l'historien Mickaël Bertrand. Cette "fameuse légende", c'est lui qui l'invente.

mardi 21 février 2012

Mariage gay: Sarkozy parle à sa droite



On savait Nicolas Sarkozy-le-candidat opposé au mariage des couples homosexuels, mais parler de "mode du moment" lui permet d'enfoncer le clou auprès de l'aile la plus conservatrice de la droite. Celle qui n'a pas forcément digéré ses mariages et divorces à répétition et son côté bling-bling.

"La famille, le mariage restent des repères, restent des références profondément ancrés dans notre conscience collective et qui font partie de notre identité. Nous ne voulons pas que l'on sacrifie notre identité à la mode du moment", a lancé Sarkozy lors du meeting du 19 février 2012 à Marseille.

La charge fait mal aux défenseurs de l'égalité des droits et du mariage pour tous, mais elle ne doit pas surprendre dans le contexte de la droitisation de la campagne Sarkozy, d'autant plus que sa déclaration de candidature ne l'a pas fait remonter dans les sondages sur la présidentielle.

Toujours dominé par François Hollande et menacé par Marine Le Pen, Sarkozy veut ratisser un électorat vieillissant mais fidèle, attaché aux valeurs traditionnelles, et qui se moque bien qu'une majorité de Français soient favorables au mariage des homosexuels. Car l'enjeu pour Sarkozy, c'est précisément de ne pas passer de mode.