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samedi 30 janvier 2010

Hélène Mandroux pourrait diriger la liste PS face à Georges Frêche


Après le dernier dérapage de Georges Frêche -il a jugé la "tronche" de Laurent Fabius "pas catholique"-, Martine Aubry a décidé de proposer à Hélène Mandroux de prendre la tête d'une liste PS en Languedoc-Roussillon. La maire de Montpellier est bien connue des homos, puisqu'elle est à l’origine de l’Appel de Montpellier pour l’ouverture du mariage aux couples de même sexe, lancé le 14 novembre dernier.

"Après la nouvelle indignité dont s’est rendu coupable Georges Frêche, je proposerai au Bureau national du 2 février de demander à Hélène Mandroux, de conduire une liste de rassemblement de la gauche et des écologistes en Languedoc-Roussillon" pour les élections régionales, écrit la Première secrétaire du Ps dans un communiqué. Hélène Mandroux "est une femme de convictions et d’engagement, appréciée de ses concitoyens et qui a montré ses compétences à la tête de la mairie de Montpellier", ajoute-t-elle.

Un film pour enfants cible d'attaques homophobes


Peut-on parler d'homosexualité à des enfants de CM1/CM2 en France? Pour certains, non, visiblement. "Le baiser de la lune", un projet de court-métrage d'animation porté par une équipe rennaise a provoqué, avant même qu'il soit achevé, une levée de boucliers des milieux ultra-conservateurs.

Deux pétitions dénoncent ainsi sur internet une volonté de "pervertir" les enfants avec "l'idéologie du lobby homosexuel". Selon le magazine "Têtu", ces pétitions ont fait reculer l'inspection académique d'Ille et Villaine, qui a demandé le retrait du logo du ministère de l'Education du site du projet, qu'il a pourtant financé.

Christine Boutin s'est fendue d'une "lettre ouverte" au ministre de l'Education Luc Chatel, pour faire part de son "indignation" au sujet de ce film, qui "bafoue le principe de la neutralité de l’enseignement public en s'immisçant dans la conscience et l’intimité des enfants". "Ce film idéologique prive les enfants des repères les plus fondamentaux que sont la différence des sexes et la dimension structurante pour chacun de l’altérité", estime-t-elle, en réclamant "l’interdiction de sa diffusion".

Le court-métrage d'animation raconte l'histoire d'amour entre Félix, un poisson-chat et Léon, un poisson-lune. Ce projet pédagogique entend ainsi lutter contre l'homophobie survenant à l'adolescence. Il bénéficie toujours du soutien du Conseil régional de Bretagne, des conseils généraux des Côtes d'Armor et du Finistère et la ville de Rennes, ainsi que d'associations de lutte contre l'homophobie.

Dans une question écrite, la députée de Paris Martine Billard (Porte-Parole du Parti de Gauche) a interpelé Luc Chatel "sur le sens politique" du retrait du logo de son ministère. "Alors que ces dernières années les chefs d'établissement ont reçu des circulaires appelant à la vigilance et à la fermeté contre les manifestations d'homophobie", ce geste est "un mauvais coup porté à la lutte contre les discriminations", déplore-t-elle.

L'Inter-LGBT, SOS homophobie et le Collectif éducation contre les LGBTphobies en milieu scolaire ont aussi dénoncé dans un communiqué la "reculade" du ministère de l'Education "qui refuse de remplir sa mission d’éducation à la sexualité et à la citoyenneté, cautionnant ainsi les lobbys ultra- conservateurs, chantres de l'ordre moral". Les associations jugent d'ailleurs "surprenant que de telles pétitions outrancières, caricaturales de bêtise puissent encore inquiéter les pouvoirs publics et les faire réagir avec autant de frilosité".

dimanche 24 janvier 2010

Suède: cachez ces lesbiennes....

Deux journaux suédois ont refusé de publier une photographie représentant trois femmes à demi-nues en train de s'embrasser. L'image était le quatrième volet d'une campagne de la Fédération suédoise de défense des droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (RFSL), intitulée "l'amour a plusieurs visages".

"Nous sommes vraiment surpris. Nous ne pensions pas qu'il y avait matière à controverse", a confié au magazine "Resumé" Mikael Andersson, de la RFSL.

Pour Daniel Sandström, le rédacteur en chef de "Sydsvenskan", qui a refusé de publier la photographie, celle-ci est inacceptable. "Je n'ai aucun problème à publier des images provocatrices", a-t-il expliqué à Resumé. Mais "l'image en question ne correspond tout simplement pas à ce qui est acceptable. Je pense même que cela réduit l'amour lesbien à un cliché".